Chloé Ridel dénonce la corruption du RN au Parlement européen.
"Le vrai visage de l’extrême droite, c’est la corruption."
Au Parlement européen, la députée socialiste Chloé Ridel s'est insurgée contre la corruption généralisée du Rassemblement National. Elle dénonce l'absentéisme chronique de Jordan Bardella, président du RN, qui affiche certes 94% de présence mais seulement 21 amendements déposés en cinq ans, et le détournement de 4,3 millions d'euros de fonds européens par le groupe Identité et Démocratie. Il convient de rappeler que ces 94 % correspondent aux votes en séances plénières du Parlement . Cela signifie qu'il était présent ou excusé pour 94 % des votes. Cependant, il est important de noter que ce taux ne reflète que sa présence lors des sessions plénières et non son implication globale, notamment dans les travaux en commission, qui doit constituer une partie importante du travail des eurodéputés.
Cruelle ironie : en 2013, Marine Le Pen réclamait "l'inéligibilité à vie" pour les responsables politiques "coupables de détournements de fonds publics". Aujourd'hui condamnée pour ces mêmes faits, elle écope de 5 ans d'inéligibilité avec exécution provisoire, peine pour laquelle la cour Européenne des droits de l'homme (CEDH) a rejeté, ce 9 juillet 2025, la demande de Marine Le Pen visant à sa suspension au motif qu'il n'y avait pas de risque imminent d'atteinte irréparable à un droit protégé par la Convention européenne des droits de l'homme ou ses protocole.
(video.infosec.exchange/w/mktH6…)
Les perquisitions du 9 juillet 2025 au siège du RN, en France, s'inscrivent dans une longue série d'affaires judiciaires révélant un système organisé de détournements, confirmant les accusations portées par la députée européenne, notamment spécialiste de la lutte anticorruption.
[Petit rappel de 2013] Quand Marine Le Pen réclamait... l’inéligibilité à vie pour détournement de fonds publics.
Marine Le Pen, icône controversée de l'extrême droite, voit ses propres principes se retourner contre elle. En effet, condamnée à 4 ans de prison assortis d'une inéligibilité s'étendant jusqu'au 31 mars 2030, elle subit la rigueur de la justice autant que la pertinence de la critique. Rappelons qu'en 2013, lors d'une interview télévisée sur la chaîne Public Sénat, elle réclamait pour les hommes politiques condamnés pour détournement de fonds publics une peine d'inéligibilité à vie. Ce verdict, théâtralement ironique, dévoile une duplicité inénarrable où le discours agressif devient l'ombre d'une condamnation mesurée mais fatale. La présidente du groupe RN, reconnue coupable d'avoir orchestré un système détournant 4,6 millions d'euros des contribuables européens, se retrouve ainsi, en théorie, dans l'impossibilité actuelle de briguer la présidence de la république en 2027, piégée par ses propres exigences morales d'antan. Nous verrons à l'avenir ce que donnera la procédure d'appel▶️ Découvrez l'ensemble des replays de la chaîne Public-Sénat : publicsenat.fr/replay
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