TikTok a-t-il laissé manipuler l'opinion roumaine ou a-t-il favorisé une ingérence russe dans un processus électoral européen ?
La Commission européenne a lancé une enquête formelle contre TikTok pour des infractions présumées au Digital Services Act (DSA) suite aux tentatives d'ingérence russe lors des élections présidentielles en Roumanie. Cette décision fait suite à des indications sérieuses selon lesquelles des acteurs étrangers auraient utilisé TikTok pour influencer les élections, notamment en soutenant le candidat d'extrême droite Calin Georgescu.
Les autorités roumaines ont révélé que 25 000 comptes TikTok ont été activés soudainement quelques semaines avant le premier tour des élections, promouvant massivement Georgescu sans marquage approprié des contenus électoraux. Cette manipulation coordonnée a soulevé des inquiétudes quant à l'intégrité du processus électoral et à la capacité de TikTok à gérer les risques systémiques liés aux élections.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré : "Nous devons protéger nos démocraties de toute forme d'ingérence étrangère. Chaque fois que nous soupçonnons une telle ingérence, en particulier pendant les élections, nous devons agir rapidement et fermement". Voilà une occasion rêvée de tester l'efficacité Digital Services Act en grandeur nature, ce pour quoi il a été créé.
L'enquête se concentrera sur les systèmes de recommandation de TikTok et ses politiques en matière de publicités politiques et de contenus payants. La Commission examinera si TikTok a manqué à ses obligations de diligence pour atténuer les risques posés par des aspects régionaux et linguistiques spécifiques des élections nationales.
Cette affaire souligne l'importance cruciale de la transparence et de la responsabilité des plateformes en ligne dans la protection de l'intégrité des processus démocratiques en Europe.
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La mise en oeuvre de tous les moyens de l'Etat à Mayotte inclut elle également la mobilisation du chef du gouvernement ?
La question se pose : la mise en œuvre de tous les moyens de l'État français inclut-elle la mobilisation du Premier ministre François Bayrou ? Ce dernier semble avoir jugé plus important de participer au conseil municipal de Pau, ville dont il est encore maire, malgré la récente loi sur le non-cumul des mandats, plutôt que de se préoccuper des dévastations provoquées par le cyclone tropical Chido à Mayotte.
En ce qui concerne l'urgence de travailler sur la loi de financement de l'État, toujours en attente, François Bayrou n'a montré aucune indication qu'il prendrait rapidement des mesures. La gestion de cette crise sanitaire à Mayotte demande une attention immédiate, d'autant plus que les infrastructures locales sont fortement endommagées et les besoins médicaux urgents.
De plus, un aller-retour Paris-Pau avec le Falcon du gouvernement émet environ 3 tonnes de CO2, rien que pour cet illustre passager. Cela dénote une responsabilité environnementale totalement absente pour ce nouveau chef du gouvernement.
À moins, bien sûr, qu'il n'ait aucune confiance en sa pérennité gouvernementale et prépare déjà, avant même d'avoir nommé son gouvernement, sa sortie. Sa priorité semble être ailleurs, laissant Mayotte et ses habitants face à une catastrophe sans précédent. Seul Bruno Retailleau, ministre démissionaire de l'intérieur, pour le moment représente l'Etat français et son gouvernement.
... quand on sait où la soupe est bonne...